Les Sons d’Automne à Quessoy 2013

le 24 septembre 2013

Depuis 2008 la commune de Quessoy accueille des artistes et des comédiens pour le festival « Sons d’Automne ».

Cette année, Les sons d’autonome fêtent leurs 15 ans.
Les sons d'automne Quessoy

Le prochain évènement aura lieu le 5 octobre à 19h pour un cabaret paillette (repas spectacle à 18€).

  • Bertha et Miranda, deux foraines désarticulées.
  • Nefertiti in the kitchen, des chansonnettes douces-amères faites de bric et de broc : boite à musique, guitare électrique, mellotron et noisy drums.
  • Tchiki Fonk, des beautés du funk, des canons qui tirent à boulets rouges en plein dans le mille.
  • Et enfin les rebelles de Cadix qui feront des reprises de tout et dans n’importe quelu sens… Ils font surtout rêver les gens et sont là pour donner de la bonne humeur et de l’amour !

Puis le 20 octobre à 16h pour un spectacle familial (3 à 5€).

Et enfin ce qui nous concerne le plus, pour une dizaine d’euro (13 € en réservation, 16 € sur place), profitez d’une soirée musicale le samedi 9 novembre :
Dandy Rock, chatouille les platines depuis quelques années. De la Pop au Rock, il aime particulièrement marier les sons actuels à ceux d’hier. Des pépites balancées à toute heure, voici son leitmotiv.
S’affranchir des frontières musicales est tout l’art de Piers Faccini, son folk trace des ponts entre les continents, puisant dans le delta blues comme dans le raï, dans les sonorités orientales ou dans la musique malienne. Son cinquième album «Between Dogs and Wolves» enregistré chez lui sur les contreforts des Cévennes et chanté en français et en italien, le temps de 2 titres, touche à l’intime et à l’épure.
Pour ses admirateurs de longue date, c’est la quintessence d’une écriture riche et austère à la fois. Pour qui ignore tout de sa musique, c’est aussi la plus généreuse des introductions.

Chloé Robineau alias Robi a tout pour plaire : une voix qui saisit l’oreille à la volée, un duo avec Dominique A, une reprise de Trisomie 21 (Il Se Noie), une sombre pochette signée Frank Loriou… Mais non, définitivement, Robi n’a rien d’un produit préfabriqué.
Comme ses synthétiseurs en témoignent, elle ne craint pas la salissure. Bancale, elle le dit, sans faux semblant, à longueur d’album, Chloé Robineau a surtout du talent à revendre.

Nominé groupe Live de l’année 2011 en Angleterre par le magazine Artrocker après l’avoir été en France dans le Rock & Folk (déc. 2010), The Jim Jones Revue représente le Rock ‘n’ Roll de maintenant avec ses références à l’histoire et l’énergie débridée d’aujourd’hui.
The Jim Jones Revue, c’est mauvais genre, ça s’écoute fort, ça gronde et ça fronde. Après avoir enragé les scènes rock de la planète, le combo londonien revient avec un troisième album, « The Savage Heart », qui l’aurait dit-on, rendu plus sage. La production est certes plus léchée que sur les précédents albums mais les ambiances garage vintage ne manquent pas, les guitares sont toujours aussi incisives et les 88 touches d’ivoire et d’ébène sont toujours aussi malmenées par la nouvelle recrue Henri Herbert. Assurément plus rock and roll, plus old school, The Jim Jones Revue n’en abandonne pas pour autant son énergie primitive et sa spontanéité légendaire.
On accroche toujours immédiatement à ce rock organique qui se heurte à un mur de son distordu. Oreilles profanes s’abstenir.